Salon des technologies environnementales du Québec 2026
3 conférences :
Modérateur de la session : À venir
Résumé de la conférence :
Cette présentation aborde les enjeux principaux associés à la présence d’amiante dans les sols et remblais lors des phases de caractérisation environnementale préalables aux projets de réhabilitation et de construction. Elle mettra en lumière les procédures de travail sécuritaires, élaborées conformément au Code de sécurité pour les travaux de construction (CSTC), au Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) et à la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST). Ces procédures visent à réaliser les échantillonnages de façon sécuritaire tout en protégeant les travailleurs (techniciens, foreurs, opérateurs, etc.). Les méthodes de caractérisation typiques, telles que les tranchées exploratoires, la mise en pile et le forage, seront présentées et discutées sous l’angle des bonnes pratiques en matière de santé et sécurité.
Conférencier : Soulière Vincent, Directeur - Amiante et matières dangereuses, Le Groupe Gesfor Poirier - Pinchin Inc.
Détenteur d’un baccalauréat en génie civil, certifié Project Management Professional (PMP) par la prestigieuse Project Management Institute (PMI) et fort de 12 ans d’expérience en gestion de projets dans les domaines de l’amiante, des matières dangereuses et du bâtiment, Vincent s’est joint au Groupe Gesfor en 2015 et a agi à titre de chargé de projets principal et responsable de l’équipe des techniciens de chantier du département Amiante et matières dangereuses avant d’en devenir le directeur en octobre 2020. Depuis ses débuts professionnels comme chargé de projets dans le secteur de l’éducation jusqu’à aujourd’hui, Vincent a géré et supervisé des centaines de projets, allant de l’évaluation des contaminants à la gestion de la décontamination de bâtiments, en passant par la rédaction de rapports, de programmes de gestion, d’études de faisabilité et d’estimations budgétaires, ainsi que de devis techniques pour des appels d’offres. Dans le cadre de ses fonctions actuelles, il gère, supervise et offre un soutien technique à une équipe de près de 40 personnes, composée d’ingénieurs, de techniciens et de coordinateurs.
Résumé de la conférence :
La toxicité des fibres d’amiante pour l’être humain n’est plus à démontrer. Depuis 2018, la valorisation des sols qui en contiennent avait été interdite au Québec, que ce soit sur le terrain d'origine ou un autre terrain, sauf pour la restauration d'une aire d'accumulation de résidus miniers amiantés. On constate aujourd’hui que cette position restrictive favorise surtout l’élimination des sols excavés et qu'elle augmente la pression sur les lieux d'enfouissement et les milieux naturels. Elle entraine des coûts additionnels importants aux travaux qui freinent la revitalisation de terrains au potentiel de développement intéressant pour divers projets. L’ampleur de cette problématique au Québec commence aussi à être mieux documentée. Elle ne se limite pas aux seules régions amiantifères. L’utilisation à large échelle de matériaux de construction amiantés durant plusieurs décennies a aussi contribué à contaminer les sols de plusieurs municipalités au passé industriel. Un nouveau cadre de gestion est donc proposé dans une nouvelle position administrative dont l'objectif est de favoriser la valorisation des sols contenant de l'amiante mais de façon sécuritaire en appliquant certaines conditions ou restrictions visant éviter leur dispersion et l'exposition de la population à l'amiante qu’ils contiennent.
Co-conférencière : Véronika Varfalvy PH. D. , Direction de la protection des terrains et de l'assainissement des industries - MELCCFP
Veronika Varfalvy détient un doctorat en sciences de la terre spécialisé en géochimie (Université Laval, 2000) et une maitrise en technologies environnementales (Université Laval, 2011). Elle a participé de 2008 à 2014 à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), à titre de stagiaire puis de professionnelle de recherche en hydrogéologie, à des travaux de caractérisation de sites contaminés sur des bases militaires canadiennes et des essais en laboratoire sur le traitement des résidus de munitions. Elle rejoint en 2014 le ministère de l'environnement où elle participe depuis au développement des orientations ministérielles ainsi qu'au traitement et à la coordination des dossiers de réhabilitation de terrains contaminés ayant recours à l’analyse de risque.
Co-conférencier : Mathieu Laporte-Saumure PH. D. , Co-conférencière : Véronika Varfalvy, Doctorante, Direction de la protection des terrains et de l'assainissement des industries - MELCCFP - MELCCFP
Mathieu Laporte-Saumure est titulaire d’un baccalauréat en géologie des ressources de l’Université du Québec à Montréal (2000-2003), d’une maîtrise en géologie de l’Université Laval (2003-2006) et d’un doctorat en Sciences de la Terre de l’Institut National de la Recherche scientifique (INRS; 2006-2010) dans le domaine de la caractérisation et du traitement des sols contaminés en métaux. Après avoir œuvré en recherche chez Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) à Valcartier dans le domaine du devenir environnemental des contaminants issus d’exercices militaires, M. Laporte-Saumure est depuis 2012 à l’emploi de la DPTAI du MELCCFP où il est conseiller scientifique et chef d'équipe. Il travaille au développement des orientations ministérielles relatives aux terrains contaminés et à l’élaboration, l’application et la révision du cadre légal et réglementaire québécois relatif à la gestion des sols et la réhabilitation des terrains contaminés.